Quatre ans après avoir remporté le prix Renaudot avec "Charlotte", David Foenkinos récidive avec "Vers la beauté" (Gallimard) : l'histoire d'un professeur d'histoire de l'art qui, miné par un secret douloureux, plaque tout pour devenir gardien de musée à Orsay. Ce plaidoyer pour "la puissante cicatrisante de la beauté" est-il réussi ? Est-il servi par une écriture blanche que David Foenkinos a semée d'aphorismes ? L'auteur de "la Délicatesse" parvient-il à suggérer les sentiments complexes de ses personnages et à évoquer ce qu'est une oeuvre d'art ? Grégoire Leménager, de "l'Obs", et Jean-Christophe Buisson, du "Figaro-Magazine", ne sont pas du tout d'accord.