Mort d'Arnaud Beltrame. Un ex-candidat France Insoumise en garde à vue pour apologie du terrorisme.
Stéphane Poussier, candidat France Insoumise lors des dernières législatives dans la 4e circonscription du Calvados, a été interpellé ce dimanche 25 mars 2018, à 11 h 30, pour apologie d’actes de terrorisme. La veille, il s’était félicité, sur les réseaux sociaux, de la mort du lieutenant-colonel Beltrame.
Ce dimanche 25 mars 2018, à Dives-sur-Mer, la police est venue appréhender Stéphane Poussier, 61 ans, à son domicile. Averti de la venue des policiers, il est sorti de son domicile et s’est laissé conduire au commissariat sans résistance. Il a été placé en garde à vue sous le motif d’apologie d’actes de terrorisme.
La veille, sur Twitter, il s’était félicité de la mort du gendarme Arnaud Beltrame, tué lors des attaques terroristes de Trèbes (Aude).
L’ex-candidat France Insoumise aux Législatives de 2017 dans la quatrième circonscription du Calvados a ainsi publié plusieurs tweets et des posts Facebook violents tout au long de la journée de samedi, dénonçant qu’il était fait plus cas de la mort d’un gendarme que de celui de Rémi Fraisse (qui a succombé, le 26 octobre 2014, à l’explosion d’une grenade défensive lors d’une manifestation contre le barrage de Sivens).
Des messages « ignobles et abjects » , eux aussi, dénoncés à leur tour, sur la toile. Le parti France Insoumise, via un tweet de Jean-Luc Mélenchon, s’est désolidarisé des propos de « son » candidat qui les avait rejoints en novembre 2016.
L’homme peu connu à Dives-sur-Mer, s’était fait remarquer une première fois en 2013. Il s’était présenté en caleçon, cravate et chaussures au centre des impôts de Dives-sur-Mer, pour dénoncer les saisies d’office envers des personnes qui comme lui, vivent des minima sociaux.
En juin 2017, cet ancien électricien en bâtiment, retenu par le parti France Insoumise pour être candidat aux Législatives dans la 4e circonscription du Calvados, disait alors défendre un projet de société « égalitaire, juste, écologiste et paisible » .
