Le rapport sur le harcèlement de rue est remis ce mercredi 28 février au gouvernement. Invitée de LCI, Marlène Schiappa indique que « de la même manière qu’on a su définir le harcèlement moral au travail dans la loi, on peut définir l’outrage sexiste ». La secrétaire d’État chargée de l’égalité hommes-femmes table « sur une adoption du texte avant l’été ». « Une première discussion doit avoir lieu le 7 mars en conseil des ministres », ajoute-t-elle.
Interrogé sur ce sujet sur LCP, Louis Aliot estime qu’il « sera difficile de constater les infractions ». « Il va falloir que l’on m’explique comment les policiers vont constater des infractions sexistes dans la rue. Sur quoi se fonde-t-on ? », se demande le député FN des Pyrénées-Orientales.
Concernant la réforme de la SNCF, Xavier Bertrand estime sur France info que « les usagers sont les ‘grands absents’ du rapport Spinetta ». « Il n’y a rien sur les investissements pour la sécurité, pour que les trains arrivent à l’heure, il n’y a rien de rien », déclare-t-il. Sur BFMTV, Sébastien Lecornu dénonce l’hypocrisie des LR sur les ordonnances envisagées pour réformer la SNCF. « Pendant la primaire, c’était le concours à celui qui ferait le plus d’ordonnances chez tous les candidats. Aujourd’hui, le patron des députés LR explique qu’il met les deux pieds sur le frein parce que ça va trop vite, c’est un peu étonnant », juge le secrétaire d’État.
Sur Europe 1, Élisabeth Borne cherche une fois de plus à rassurer les partenaires sociaux. « À chaque fois que la concertation aura permis d’avancer sur une sujet, on le mettra dans la loi à la place de l’ordonnance », indique la ministre des Transports.