L'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, a annoncé ce jeudi qu'il n'y avait "pas d'accord" entre les 15 membres du Conseil de sécurité pour imposer un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie, négocié depuis plus deux semaines. Le diplomate, lors d'une réunion convoquée par Moscou, a dénoncé "les discours catastrophiques" déjà utilisés pour Alep fin 2016. Selon lui, ils ne correspondent pas à la situation sur le terrain. Les États-Unis et la France, entre autres, se sont élevés contre la position de la Russie qui soutient Damas, en critiquant comme l'a fait l'ambassadeur français, François Delattre "les attaques contre les hôpitaux" et une "situation insoutenable".