Meurtre de Maëlys. Nordahl Lelandais de nouveau entendu par les juges à Grenoble.

2018-02-22 1

Meurtre de Maëlys. Nordahl Lelandais de nouveau entendu par les juges à Grenoble.

Nordahl Lelandais est arrivé ce jeudi vers 9 h 30 au palais de justice de Grenoble pour être entendu par les juges d’instruction. Il est hospitalisé depuis vendredi soir dans une unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de la prison de Lyon-Corbas, sise au sein de l’hôpital psychiatrique du Vinatier, près de Lyon.

Nordahl Lelandais, qui a avoué il y a huit jours avoir tué « accidentellement » la petite Maëlys fin août en Isère, était de nouveau entendu jeudi matin par les juges d’instruction grenoblois, a-t-on appris de sources concordantes.

L’ancien maître-chien de l’armée de terre, âgé de 35 ans, a été extrait de l’unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de la prison de Lyon-Corbas, sise au sein de l’hôpital psychiatrique du Vinatier, près de Lyon, où il est hospitalisé depuis vendredi soir.

Il est arrivé vers 9 h 30 au palais de justice de Grenoble, sous escorte de l’administration pénitentiaire, tandis que son avocat Me Alain Jakubowicz est arrivé juste avant 10 h, heure prévue du début de l’audition, a constaté une journaliste de l’AFP.

Préciser les circonstances du meurtre
Cette audition est très attendue pour comprendre ce qui est arrivé à Maëlys De Araujo durant la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère), où elle participait à une fête de mariage avec sa famille avant de disparaître.

Nordahl Lelandais est mis en examen depuis novembre pour l’enlèvement et le meurtre de la fillette de 8 ans, des faits qu’il avait constamment niés depuis son arrestation début septembre avant de passer aux aveux la semaine dernière et de mener les enquêteurs à l’endroit où il avait abandonné le corps - les restes de l’enfant y ont été retrouvés.

Un rebondissement intervenu après la découverte d’une goutte de sang de Maëlys dans le coffre de sa voiture, qu’il avait minutieusement récurée le lendemain du mariage.

« Il dira ce qu’il estime devoir dire », a déclaré mardi sur RMC/BFMTV Me Jakubowicz. Si c’est un « accident » comme il le dit maintenant, « il aura à l’expliquer, à l’étayer » devant les juges, a poursuivi l’avocat, qui entend rester « aux côtés de l’homme dont on attend qu’il dise la vérité ».

Le suspect est également mis en cause pour l’assassinat d’un militaire en avril 2017 près de Chambéry.

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