Entre 1964 et 1968, elle a fait fantasmer des millions d'hommes en incarnant "Angélique, marquise des anges". 50 ans plus tard, à 78 ans, la star applaudit ses consoeurs qui ont dénoncé des cas de harcèlement sexuel. Michèle Mercier n'a pas été très surprise. "Je pourrais vous fournir toute une liste certifiée de noms de producteurs qui m'ont couru après et mis une main aux fesses en passant, mais cela n'est jamais allé plus loin. Ceux-là n'ont pas essayé de me violer. Je les aurais tués avant !", confie l'actrice dans une interview relayée par Closer. Elle raconte avoir toujours préféré se défendre plutôt qu'accepter la "compromission". "Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû flanquer ma main à travers la figure d'un producteur un peu trop entreprenant. En Italie, par exemple, je suis restée sept ans sans pouvoir tourner, après avoir craché au visage d'un magnat du cinéma", se souvient-elle dans une interview rapportée par Closer. Une histoire qui se reproduira plus tard à Paris. Mais elle s'en tirera cette fois par un coup de pied dans les parties intimes. Michèle Mercier est persuadée qu'elle aurait pu "tourner plein d'autres films en acceptant certaines choses...".