Dans La Ville Que J'ai Tant Aimé
Dans ma mémoire je verrai toujours,
La ville que j'ai tant aimée,
Où notre école jouait à la balle contre le mur du dépôt de gaz,
Et nous riions à travers la fumée et l'odeur.
Rentrant à la maison sous la pluie, courant pour remonter les sombres ruelles,
Par la prison et en bas derrière la fontaine,
C'étaient des jours heureux par de nombreuses nombreuses façons,
Dans la ville que j'ai tant aimée.
(...)
Et quand les temps devenaient durs, il y en avait juste assez,
Mais ils plongeaient leur regard au loin sans se plaindre,
Pour cette brûlante fierté tout au fond d'eux,
Pour cette ville que j'ai tant aimée.
Il y avait une musique ici dans l'air de Derry,
Comme un language que nous pourrions tous comprendre,
Je me rapelle le jour où j'ai touché ma première paye,
Comme je jouait dans la petite bande de pièces rapportées,
Là j'ai dépensé ma jeunesse et pour vous dire la vérité,
J'étais triste de laisser tout ça derrière moi,
Puis j'ai appris des choses sur la vie et je me suis trouvé une femme,
Dans la ville que j'ai tant aimée.
Mais quand je me suis retourné, comme mes yeux ont brûlés,
De voir comment une ville peut être mise à genoux,
Par des véhicules blindés et les bars soufflés par les bombes,
Et les gazs qui étranglent à chaque respiration.
Maintenant l'armée est installée contre le mur de cette ancien dépôt de gaz,
Et ces fichus barbelés montent de plus en plus haut,
Avec leurs tanks et leurs bombes, oh mon dieu qu'ont-ils fait
A la ville que j'ai tant aimée.
Maintenant la musique est partie mais je continue toujours,
Pour leurs esprits qui sont partis mais qui n'ont jamais été brisés,
Parceque ce qui est fait est fait et ce qui est gagné est gagné,
Et ce qui est perdu est perdu et parti pour toujours.
Je peux seulement prier pour un éclatant jour neuf
Dans la ville que j'ai tant aimé.