Sécurité routière, loi Asile et Immigration, rupture conventionnelle collective, les membres du gouvernement ont défendu dans les matinales politiques de ce mercredi 10 janvier les projets et les lois qui font polémiques en ce début d’année. Sur France 2, Elisabeth Borne est revenue sur les annonces faites par le Premier ministre en matière de sécurité routière. « Il faut plus de transparence pour rassurer les Français : on ne veut pas des recettes en plus, on prend des mesures pour lutter contre la mortalité sur les routes », indique la ministre des Transports. « Les éventuels surplus de recettes seront attribués à l’accompagnement des blessés lors d’accidents de la route »,précise-t-elle. Un avis loin d’être partagé par Sébastien Chenu. « Sous couvert de bons sentiments, le gouvernement fait les poches des Français », indique le député FN du Nord.
Sur le projet de loi Asile et immigration, Jean-Baptiste Lemoyne estime sur Public Sénat que « ce sont des sujets qui s’invitent au quotidien dans l’actualité et sur qui il faut trouver un chemin de Crête ». «En matière de droit d’asile, il y a un certain nombre de procédures qui doivent gagner en efficacité », ajoute le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. «La loi, elle existe, mais on ne l’applique pas ! On est un des rares pays au monde où l’illégalité est source de droits ! On est un pays de dingos… », juge pour sa part Gilbert Collard sur LCP.
Quant à Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement évoque sur RTL la rupture conventionnelle collective récemment mise en place. « Elle n’est pas un plan social déguisé. Si les syndicats ne signent pas un accord majoritaire, il n’y a pas de rupture conventionnelle. C’est la preuve qu’il y a un équilibre dans les ordonnances Travail » , indique le secrétaire d’État auprès du Premier ministre.