Le 10 décembre dernier, les nationalistes ont assis leur majorité au Conseil exécutif de Corse. Vainqueurs avec 56.5% des suffrages, la liste Pe Corsica (Pour la Corse) dirigera la future collectivité unique de la péninsule dès le 1er janvier prochain. Gilles Simeoni, interrogé sur le plateau de France 2, regrette que l’État n’ait toujours pas pris contact avec les nouveaux élus. « Je n’ai pas reçu d’invitation pour l’instant, je le regrette d’ailleurs parce que nous sommes tout à fait disponibles pour le dialogue », fait savoir le président du Conseil exécutif corse qui voit dans l’absence de communication un procédé « cavalier ». « Le fond c’est qu’il faut impérativement construire une relation de dialogue entre la Corse et l’État », plaide Gilles Simeoni.
En Catalogne, à l’inverse, ce sont les unionistes qui ont remporté les élections anticipées jeudi 21 décembre. S’il est majoritaire en nombre de voix, le parti Ciudadanos ne disposera pas d’une majorité suffisante pour gouverner. Reste que pour les défenseurs d’une Espagne unifiée, cette demi-victoire est un message fort envoyé aux indépendantistes. « Le projet indépendantiste, c’est ma conviction profonde, est mort face à la réalité », tranche l’ancien Premier ministre sur France Info.