Le président syrien, Bachar al-Assad, s'en est pris violemment ce lundi à la France, l'accusant de "soutien au terrorisme" et estimant qu'elle n'avait "pas le droit de parler de paix" en Syrie. "La France a plongé ses mains dans le sang des Syriens", a-t-il déclaré. Sa diatribe intervient quelques jours après des déclarations de Paris accusant le régime de Damas d'avoir fait "obstruction" aux dernières négociations à Genève, qui ont échoué. Dimanche, le président français, Emmanuel Macron, a estimé qu'il fallait "parler" à M. Assad tout en estimant que le dirigeant syrien devra "répondre de ses crimes".