La dépouille du chanteur, décédé dans la nuit de mardi à mercredi d'un cancer des poumons, est arrivée dimanche à Saint-Barthélemy. 62 passagers l'accompagnaient dont sa femme Laeticia et leurs filles Joy et Jade, son manager Sébastien Farran et son guitariste Yarol Poupaud ou encore l'acteur Jean Reno. La dépouille a été acheminée au funérarium de Saint-Jean où a été organisée une veillée publique, en présence de plusieurs centaines de personnes, souvent vêtues de blanc, couleur du deuil aux Antilles.
Peu de fans de métropole ont pu faire le déplacement mais une famille a dormi dans la rue pour être présente à la veillée et à l'enterrement. "On voulait venir (...) pour l'accompagner jusqu'au bout", expliquent Jean-Pierre et Chantal, venus de banlieue parisienne. A Saint-Barthélemy, dévastée en septembre par l'ouragan Irma, Johnny reposera dans le cimetière marin de Lorient qui borde la baie du même nom, prisée des surfeurs.
L'inhumation est prévue lundi à 16 heures locales (21h00 heure de Paris). La cérémonie doit réunir environ 80 proches du chanteur, avec un court office prononcé directement au cimetière, sans passer par l’église de Lorient. L'emplacement qui accueillera la tombe du chanteur a été creusé samedi matin.
Depuis vendredi, le petit cimetière se remplit de journalistes et de caméras, sous l’œil mauvais des habitants dont la quiétude est troublée. Ils craignent que la tranquillité de la famille en deuil, principe fondamental dans la culture locale, ne soit dérangée par les médias.