Il y a quarante ans, le 4 décembre 1977, Jean-Bedel Bokassa se couronnait lui-même empereur de Centrafrique. Le coût des festivités décidées par l’ancien capitaine de la Coloniale de l’armée française, fervent admirateur de De Gaulle et de Napoléon, représenta, selon les estimations, entre un cinquième et un tiers du budget annuel du pays. Un sacre démesuré.