Des os de femmes préhistoriques ont fait l’objet d’une étude du département d’archéologie et d’anthropologie de l’Université de Cambridge.
Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces femmes étaient en réalité particulièrement fortes, plus que des athlètes modernes.
Au niveau des bras, les os des femmes préhistoriques semblaient posséder une force assez élevée.
Plusieurs hypothèses sont évoquées mais chacune tourne autour d’un thème commun qui est le travail manuel.
Réaliser de la farine aurait pu leur prendre jusqu’à plusieurs heures par jour, ce qui explique cette force dans les os des bras.
Avant l’invention de la charrue, l’agriculture de subsistance consistait à planter, labourer et récolter manuellement toutes les récoltes.
Selon les chercheurs, les femmes du Néolithique avaient une force de bras de 11 à 16 % plus élevée que celle des rameurs modernes.
Si l’homme préhistorique a souvent été mis en avant, la femme n’était pas en reste et l’étude peut encore nous apprendre beaucoup de choses sur leurs corps.