Le 4 novembre, Saad Hariri, a annoncé en Arabie Saoudite sa démission du poste de Premier ministre du Liban. Cette annonce est intervenue dans une période de grandes tensions au Liban entre le pouvoir en place et le Hezbollah. Pourtant, le président libanais, Michel Aoun, avait accusé l’Arabie saoudite de détenir en captivité Saad Hariri. Hariri a alors déclaré qu'il se portait bien et qu'il allait rentrer au Liban dans les jours à venir. Pour ne pas aggraver la crise au Liban, le président français a invité Saad Hariri et sa famille en France en attendant que la crise se calme, L'Élysée a toutefois précisé qu'il ne s'agissait pas d'un asile politique mais d'un "acte d'amitié".