Depuis une trentaine d’années, les médecins ont déclaré la guerre à une maladie accusée de fragiliser notre squelette : l’ostéoporose.
La maladie de l’os poreux serait une épidémie silencieuse responsable chaque année de 377 000 fractures du col du fémur, des vertèbres ou du poignet, en majorité chez les femmes après la ménopause.
Cette histoire est pourtant très éloignée de la réalité scientifique…
Aujourd’hui, des spécialistes s’opposent à cette vision alarmiste et affirment que dans la plupart des cas, l’ostéoporose n’est pas une maladie mais un processus naturel lié au vieillissement.
Le mode de dépistage de l’ostéoporose conduit des milliers de femmes en bonne santé à prendre des traitements préventifs dont l’efficacité est remise en cause. Des médicaments censés prévenir le risque de fracture qui peuvent avoir de graves effets secondaires. Aux Etats-Unis, ils sont au cœur de retentissants procès.
L’ostéoporose sert aussi les intérêts de nombreux industriels, comme les fabricants de produits laitiers qui prétendent que le calcium du lait est indispensable pour garder des os en bonne santé.
Entre peurs et profits, enquête sur l’ostéoporose et ses zones d’ombre.
Le documentaire "Ostéoporose, il y a comme un os", réalisé par Bruno Timsit, sera suivi d’un débat animé par Michel Cymes, Marina Carrère-d’Encausse et Benoît Thevenet.