ABDOU SKIKDI

2008-07-21 1,666

Chronique (Lundi 21 Juillet 2008)

L’impasse “systémique” de la corruption
Par :Mustapha Hammouche
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El Khabar annonçait, avant-hier, une nette augmentation des rémunérations des députés, ministres, premier ministre et présidents de Chambres parlementaires. Le lendemain, d’autres journaux font part d’une circulaire du Chef du gouvernement invitant les institutions à la rigueur dans les dépenses. Les membres du gouvernement devraient, selon l’instruction gouvernementale du 13 juillet, “donner l’exemple”, notamment en bannissant toute “dépense excessive ou indue”.
Parallèlement, un débat de type “syndical” anime l’institution judiciaire. C’est donc à l’occasion d’une crise “sociale”, sourde mais qui semble réelle, qu’on se rappelle qu’une république est fondée sur la séparation des pouvoirs.
Le collectif parlementaire n’est, par nature, pas contraint à la retenue et peut, plus ouvertement, exprimer ses revendications. Le parlementaire n’a pas le pouvoir qui, théoriquement, est attaché à sa fonction, mais en détient ses attributs en termes de privilèges.
Par contre, le personnel de justice est de plus en plus traité en corps de fonctionnaires malléables et mutables à merci.

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