Alors que la confusion régnait hier à Barcelone, Carles Puigdemont, à l’origine du référendum d’autodétermination du 1er octobre interdit par la justice, était lui à Bruxelles. L’information a été confirmée par le ministre espagnol de l’Intérieur. Selon les médias espagnols, il serait accompagné de plusieurs membres de son gouvernement destitué, sans que l’on connaisse pour l’instant le motif exact de cette visite. Carles Puigdemont devrait demander l'asile politique. Le parquet espagnol a déposé plainte contre les membres du gouvernement destitué par Madrid. Le procureur général les accuse d’avoir "causé une crise institutionnelle" et réclame leur comparution urgente en vue de leur inculpation.