Il est minuit, dimanche soir, quand les fenêtres des Parisiens de plusieurs arrondissements proches de la Tour Eiffel commencent à trembler. De multiples bruits d'explosions, des claquements secs comme des sons plus sourds, s'enchaînent pendant quatre longues minutes. En plein état d'urgence, dans une ville encore traumatisée par des attaques terroristes, nombreux sont ceux qui se réveillent en panique. Des appartements s'allument, des visages hagards apparaîssent aux fenêtres. Le ciel est rempli de flashes lumineux, mais à part quelques riverains, personne ne voit vraiment ce qui se passe, et certains imaginent le pire. En effet, difficile de penser qu'un tel chaos puisse être un événement autorisé, en pleine nuit un dimanche soir d'automne.
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