"Antidémocratique", "illégal" et "cherchant l'affrontement" : pendant un bon tiers de son intervention annonçant le déclenchement de l'article 155 de la constitution, Mariano Rajoy n'a pas retenu ses coups contre le gouvernement catalan. Dans un triptyque implacable, le chef du gouvernement a accusé Barcelone d'avoir tout fait, depuis l'organisation du référendum jusqu'à la décision de suspendre l'autonomie, pour provoquer Madrid, au mépris du droit et de la loi.