Des policiers devant leur entreprise, des perquisitions dans leurs bureaux, et des arrestations. En Turquie, le gouvernement a procédé à un vague d’arrestation d’envergure, au sein de la société Kaynak : 110 salariés, du manager à l’employé, ont été présentés dans la foulée au tribunal d’Istanbul. Cette société avait été saisie par les autorités, comme des centaines d’autres, après le coup d’Etat de juillet 2016. Elle est accusée de liens avec le prédicateur Fethullah Gülen, exilé aux Etats Unis, soupçonné d‘être derrière le coup d’Etat. 50 000 personnes ont été emprisonnées depuis, 150 000 licenciées. Un professeur en grève de la faim vient d‘être libéré.