Présent sur de nombreuses listes de prix, dont celle du Goncourt, c'est l'un des livres les plus applaudis de la rentrée littéraire : dans "la Disparition de Josef Mengele" (Grasset) Olivier Guez raconte par le menu la cavale sud-américaine de l'abominable médecin d'Auschwitz, ce grand criminel que Simon Wiesenthal avait surnommé "l'homme qui collectionnait les yeux bleus". Parvient-il à suggérer, sans fascination ni pathos, la part d'humanité de ce monstre ? Cela en fait-il un roman ? Mérite-t-il le prix Goncourt ? Grégoire Leménager, de "l'Obs", et Jean-Christophe Buisson, du "Figaro Magazine", ne sont pas vraiment d'accord.