Interrogé sur Franceinfo ce matin, le ministre de l'Economie a affirmé ne connaître aucun homme politique coupable de harcèlement sexuel. Et si c'était le cas, il refuserait de le dénoncer... Pris de court, Jean-Michel Aphatie commente : "C'est compliqué…". Bruno Le Maire s'explique: "C'est compliqué, mais… la dénonciation ne fait pas partie de mon identité politique". Bruno Le Maire protégerait donc un homme coupable de harcèlement sexuel, un délit pouvant être puni de deux à trois ans d'emprisonnement par le code pénal.
L'article 40 du code de procédure pénale énonce en effet que "toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République".
En tant que ministre de l'Economie, Bruno Le Maire a l'obligation légale de "dénoncer" un crime ou délit dont il serait témoin
Quelques heures plus tard, Bruno Le Maire a rectifié le tir dans une vidéo visible ci-dessous avec le texte suivant: "Je me suis exprimé ce matin sur le problème du harcèlement sexuel subi par les femmes en France et je me suis mal exprimé.
Je le regrette."