Son rôle de juré dans "Top Chef" sur M6 lui a collé l'image de cuisinier star de la télé, mais Thierry Marx est un homme bien plus compliqué à croquer. Alors qu'il publie "On ne meurt pas la bouche pleine" aux éditions Sang neuf, il se confie sur son passé tourmenté dans la cité du Bois-l'Abbé à Champigny. Une adolescence passée en partie à "hanter les cages d'escaliers". "Bien sûr qu'on a flirté avec la délinquance. On aurait d'ailleurs tous pu basculer dans les grosses conneries, la toxicomanie. On a eu la chance de se limiter aux vols de mobylettes, de bagnoles, à la baston. À marquer notre territoire", raconte-t-il dans une interview accordée à VSD, avant d'évoquer les grands moments de tension de ces années noires."C'était violent entre les Gitans et les gens des cités" : "Souvent le vendredi soir, on se retrouvait aux Halles pour se foutre sur la gueule, pour faire chier tout le monde", raconte dans le magazine l'homme de 58 ans. Avant, la cuisine, c'est le sport qui va lui permettre de s'en sortir, notamment le jiu-jitsu, et d'éviter de passer par la case prison. Un lieu qu'il lui arrive néanmoins parfois de fréquenter pour transmettre ses talents culinaires aux détenus qui le souhaitent.