Essai Audi A8 50 TDi 2017

2017-10-09 8

Face à la déferlante de nouveautés SUV, faisons une pose au volant de la nouvelle Audi A8. Et quelle pause ! Car les limousines comme cette A8 restent les vitrines technologiques des constructeurs, notamment allemands. Bien-sûr, cette A8 est un régal à conduire, c’est le nec plus ultra en matière de confort, mais surtout, c’est vraiment une débauche d’équipements technologiques avancés. Imaginez : cette A8 peut recevoir jusqu’à 41 systèmes d’aide à la conduite. Cela va du freinage d’urgence automatique, en passant par un régulateur de vitesse adaptatif qui gère également le maintien dans sa voie de circulation, mais aussi un système de parking 100 % autonome, c’est-à-dire que le conducteur n’a plus besoin d’être au volant de la voiture. L’Audi A8 se gare vraiment toute seule, le conducteur pouvant être à l’extérieur en train de télécommander la manœuvre depuis son smartphone. Cette nouvelle A8 est également la première voiture à recevoir un système de pilote automatique de niveau 3, c’est-à-dire avec lequel le conducteur peut lâcher le volant : la voiture gère tout toute seule en-dessous de 60 km/h, sauf pour les changements de files sur l’A8. Nous n’avons toutefois pas pu essayer ce dispositif en conditions réelles lors de notre essai en Espagne car la loi ne le permet pas en Europe. Mais Audi espère que la législation va évoluer rapidement en 2018 et tient absolument à se positionner comme un leader de la conduite autonome. A bord, cette A8 est également impressionnante par sa qualité même si nous avons noté des petits défauts d’ajustement, par son niveau d’équipement : elle passe au 100 % tactile. Un deuxième écran tactile vient en effet remplacer l’ancienne molette du système MMI, mais aussi les commandes de climatisation ou les réglages de sièges. L’écran du haut permet toujours de piloter et d’afficher le système multimédia et la carte du GPS. A conduire, cette Audi A8 est vraiment un régal, mais bien évidemment de par son gabarit, son poids, elle est plus taillée pour envisager des trajets au long cours sur l’autoroute que pour se faire plaisir sur un petite route de montagne. Toutefois, grâce à sa direction dynamique assez précise, également à ses suspensions pneumatiques et ses roues arrière directrices, elle est très maniable pour une auto qui dépasse les 5 mètres de long. Sous le capot de notre version d’essai, nous retrouvons le 3 litres V6 TDi de 286 ch, un moteur suffisamment dimensionné pour cette voiture et qui permet surtout de réduire le malus écologique. Quoi qu’on en dise, pour ce genre de voiture, le diesel a encore un peu d’avenir. Ce moteur, comme l’ensemble des moteurs de la nouvelle A8, reçoit un système de micro hybridation qui lui permet d’après Audi d’économiser jusqu’à 0,7 l/100 km. Il est associé à la boîte de vitesses Tiptronic à 8 rapports qui est un modèle de douceur. A noter également une autre petite révolution chez Audi avec une nouvelle nomenclature de motorisations. Notre modèle d’essai s’appelle ainsi A8 50 TDi… Une chose ne change pas en revanche : les prix, toujours élevés. Cette A8 50 TDi, le plus accessible de la gamme, coûte au minimum 92600 €.