Mardi 3 octobre, le bureau politique des Républicains s’est réuni pour trancher sur les exclusions de leurs membres qui ont rejoint Emmanuel Macron et sa majorité. Si deux conseillers de Paris ont été exclus, le sort de 14 autres membres n’a pas été décidé. Des décisions que fustige Christian Estrosi. « On veut prendre des mesures politiques avant que le congrès n’aborde le sujet. L’idée selon laquelle le parti se renforce à s’épurant, c’est une vieille thèse stalinienne (…) », déclare-t-il. « Le parti Les Républicains continue de cette manière à donner l’image de s’associer à cette thèse stalinienne, je ne me reconnais pas dedans », continue le maire de Nice. Sur RTL, Thierry Solère évoque la possibilité de créer un parti « de centre droit ». « Un parti pro-européen, réformateur et qui ne s’alliera jamais avec l’extrême-droite française », explique-t-il.
Alors que l’ISF vit ses dernières heures cette semaine, François Ruffin s’est exprimé sur les réformes fiscales et sociales engagées par le gouvernement. « Emmanuel Macron est un Robin des Bois à l’envers qui prend aux pauvres pour donner aux riches », estime-t-il sur BFMTV. Concernant la transformation de l’ISF en Impôt sur la fortune immobilière (IFI), Julien Dive indique « qu’on ne résout pas le problème du petit paysan de l’île de Ré qui hérite d’une pâture ». Pour François de Rugy, avec la fin de l’ISF, « les tabous de gauche comme les tabous de droite avec Emmanuel Macron et La République en marche, c’est fini ». « On sait que l’ISF est un mauvais impôt », estime de son côté Gérard Larcher sur France 2.