Après le succès ramené du Liberia 1-0 le 28 février dernier puis confirmé une semaine plus tard à domicile (2-0) devant le Red Lions, le Club Sportif Constantinois continue sa marche victorieuse en Coupe de la Confédération. Les Sanafir ont pris le meilleur sur l'ASEC Mimosas dans la bataille aller (1-0) au stade Chahid Hamlaoui.
Avec la renommée de l'ASEC Mimosas et le regain de forme de leur formation remise de deux défaites consécutives (4-0 devant le MC El Eulma et 1-2 sur ses bases face à l'USMA) en championnat, pour ses deux derniers matches victorieux (2-0 face Aïn Fakrou et 2-1 devant Sétif), le bouillant public constantinois espérait vivre une belle soirée de football. Elle l'a eue. L'ASEC Mimosas a convaincu par son football mais a manqué d'efficacité en attaque. Encore une fois le milieu de terrain tenu par les quatre fantastiques : Zagabayou Hugues, Mark Sekyre, Michel Mvondo et Koffi Foba Stevens, la défense toujours solide et disciplinée avec Soumahoro Bengaly, Kangouté Adama dans l'axe et Koné Assane puis Sakanoko Moustapha sur les côtés, ont mis en difficultés l'attaque des Vert et Noir jusqu'à cette 82ème quand Sangaré Badra Ali, le gardien de but de l'ASEC Mimosas en retard sur sa sortie est obligé de se jeter dans les souliers de Zerdab Zahir, provocant un penalty indiscutable. Sameur Abdelhakim (N°19) ne s'est pas fait prier pour transformer la sentence en but. Un but qui restera collé malgré les dernières tentatives Jaune et Noir.
L'ASEC Mimosas peut nourrir des regrets d'être passée d'un exploit certain pour avoir manqué des occasions toutes franches dont celles des 26ème et 44ème minutes. C'est d'abord Boua Koffi Davy qui réussit l'essentiel, se jouant du dernier défenseur, le capitaine libéro, Maiza Adel, seul face au gardien de but, Cedric Si Mohamed, son pied gauche n'est pas appuyé pour prendre la direction des buts. L'autre action de but est impulsée par Zagbayou Hugues, il s'appuie sur Fofana Ibrahim déporté sur le flanc droit, le centre de l'attaque Mimosas au point de panalty ne trouve pas preneur alors que toute la défense clubiste est archi battue.
Bernard SIMONDI le coach français du CSC qui disait qu'en dépit des nombreuses blessures dans ses rangs (8 joueurs au total), son équipe tâcherait de faire la différence dans ce match avant la rencontre retour, a-t-il vraiment fait la différence ? Nous le saurons le 30 mars prochain au Stade Félix Houphouët-Boigny.
De notre envoyé spécial à Constantine
ClémentDiakité