Kia Stonic : 1er essai en vidéo

2017-09-20 50

Nous voici à Berlin à la découverte du nouveau Kia Stonic, le nouveau petit SUV de la marque. Il se place en-dessous du Niro, qui garde l’exclusivité des motorisations hybrides. Le Soul ne sera à terme plus proposé qu’en électrique. Le Stonic sera proposé en essence et diesel et aura pour but de concurrencer les français 2008, Captur et C3 Aircross. Notre modèle d’essai utilise un 1.0 l T-GDI essence de 120 ch, un moteur qu’on a déjà pu découvrir sur d’autres modèles du groupe, un moteur très plaisant, silencieux et pas trop glouton qui convient bien à la voiture. En ville, il l’ensemble est plutôt agréable même s’il manque un peu de progressivité côté embrayage, ce qui engendre parfois quelques à-coups lors des changements de rapports. Le gros bémol, qui n’a rien à voir avec le moteur vient du confort particulièrement ferme, en ville comme sur route. Kia a volontairement positionné son SUV sur un créneau assez dynamique. On a certes une garde au sol un peu plus haute que sur la Rio, dont le Stonic dérive, mais la position de conduite est celle d’une berline, donc près du sol. La hauteur de caisse est inférieure à ce que propose la concurrence, et côté réglages, Kia l’a voulu volontairement ferme et dynamique avec peu de prises de roulis. Effectivement, à la conduite c’est plutôt agréable, mais côté confort en recherche un peu de moelleux : les assises sont fermes, les dossiers durs, on est en roues de 17 pouces sur quasiment toute la gamme (sauf l’accès en 15 pouces). Réultat : ça trépide, ça secoue. C’est dommage car le reste de l’auto est plutôt séduisant avec une présentation extérieure sympathique, des propositions de personnalisation tout à fait dans l’ère du temps, un habitacle bien présenté. Les matériaux ne sont pas d’une richesse excessive mais dans la catégorie, de toute façon, personne ne peut prétendre à être la référence à part peut-être les Q2 ou Countryman. L’équipement est très correct, les motorisations excellentes. Donc tout va bien sauf ce confort : on a vraiment une auto qui est dure. Donc pour une clientèle à la recherche d’un véhicule un peu surélevé avec un confort quand même plus proche d’une Rio ou d’un Venga que d’une sportive, les vendeurs auront du mal à convaincre que cette fermeté correspond à leurs besoins. Côté tarif, le temps où les coréennes étaient ultra-abordables est fini : dans la finition Launch Edition avec ce moteur, on est autour de 21500 €. Ce n’est pas excessif dans l’absolu mais cela reste supérieur au tarif d’un Captur équivalent. Pour compenser, on a quand même une très belle dotation de série. Si on met tout bout à bout, l’écart est en réalité très faible. Ses atouts ne sont en tous cas pas du côté des prix, mais viennent plutôt de sa présentation, même si cela reste une affaire de goût, de ses équipements. L’espace à bord est suffisant et le gabarit reste raisonnable, contrairement à quelques « petits » SUV qui ont tendance à grossir vers 4,30 m. Là, on est à 4,15 m de long. Le coffre n’est pas immense mais plutôt bien conçu et les places arrière suffisantes pour deux personnes.

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