Repéré par Jacques Barrot, Ministre des Affaires sociales de 1995 à 1997, il en devient le "fils spirituel". Lors d'un stage en juin 1997, il se voit confier l'organisation du jeu télévisé Intervilles à Yssingeaux par Jacques Barrot qui le prend comme suppléant lors des élections législatives de 2002. En juillet 2004, après la nomination de Jacques Barrot au poste de commissaire européen, il brigue sa succession. Il est élu, à 29 ans et avec 62,38% des voix, député UMP de la 1re circonscription de la Haute-Loire, où il possède des attaches familiales. Il devient le benjamin de l'Assemblée nationale française. Le ministre de l'Éducation Nationale d'alors, François Fillon, lui commande un rapport visant à proposer une réforme du système d'attribution des bourses d'études scolaires « afin de relancer l'ascenseur social ».À l'automne 2005, il rejoint Nicolas Sarkozy et est nommé Secrétaire national auprès du Secrétaire général délégué de l'Union pour un mouvement populaire, Brice Hortefeux, dont il est un proche, notamment en raison de leur implantation politique commune en région Auvergne. À la rentrée 2006, il sort un livre Un huron à l'Assemblée nationale. Il raconte son parcours de jeune député et entend dénoncer les absurdités de la vie politique française. C'est le début de sa notoriété médiatique.
En juin 2007, il est de nouveau candidat en Haute-Loire et est réélu au premier tour des élections législatives avec un score de 58,13%, il démissionnera quelques jours plus tard en raison de sa nomination au gouvernement
Le 19 juin 2007, il est nommé secrétaire d'État, porte-parole du second gouvernement Fillon en remplacement de Christine Albanel, avec l'intention revendiquée de moderniser la communication gouvernementale et de "rester un citoyen comme les autres". Il construit dès lors une communication institutionnelle marquée par une forme de décontraction et de simplicité