Dans Quai des brumes, il murmure :
« T'as d'beaux yeux tu sais... » à Michèle Morgan.
Dans Le Pacha (dialogues de Michel Audiard) :
« Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute. » S'adressant à Robert Dalban : « Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner. »
Dans Le Gentleman d'Epsom (dialogues de Michel Audiard), s'adressant à Jacques Marin :
« Nous n'avons pas appris le cheval dans les mêmes écoles, pendant que j'étais à Saumur, vous étiez à Vaugirard... Alors brisons là, voulez-vous, Monsieur, chacun dans sa sphère, et je vous prierai de ne plus m'adresser la parole, même de loin. »
Dans Un singe en hiver d'Henri Verneuil (dialogues de Michel Audiard) :
« Le Yang Tsé Kiang n'est pas un fleuve, c'est une avenue, une avenue d'cinq mille kilomètres qui dégringole du Tibet pour finir dans la Mer Jaune, avec des jonques et puis des sampans d'chaque côté. P'is au milieu, y'a des, des tourbillons d'îles flottantes, avec des orchidées hautes comme des arbres. Le Yang Tsé Kiang, camarade, c'est des millions de mètres cubes d'or et d'fleurs qui descendent vers Nankin. Et avec, tout l'long, des villes-pontons où on peut tout acheter. De l'alcool de riz, d'la religion, et pis des garces, d'l'opium. Ch'peux vous affirmer, tenancière, que le fusilier marin a été longtemps l'élément décoratif des maisons d'thé. Dans c'temps-là, on savait rire. Elle s'était mise sur la paille, pour un maquereau roux et rose, c'était un juif, il sentait l'ail, il l'avait, venant de Formose, tirée d'un bordel de Shanghai. »