Un chargement de MOX, un combustible nucléaire contenant du plutonium, a quitté ce mercredi le port de Cherbourg, dans l’ouest de la France.
Plus tôt dans la journée, la substance – très radioactive – avait été chargée à bord d’un navire qui va passer entre 65 et 70 jours en mer.
La cargaison est destinée à un réacteur de la centrale de Takahama, dans le sud-ouest du Japon.
Il s’agit du sixième transport de MOX entre les deux pays depuis 1999, et les écologistes y voient deux grands dangers.
Yannick Rousselet, Greenpeace France : “S’il y avait un naufrage, ce bateau laisserait des containers au fond de l’eau impossibles à récupérer qui amèneraient des conséquences environnementales désastreuses. Et puis deuxième question très importante, c’est que ce plutonium est proliférant. C’est-à-dire qu’il est utilisable à des fins militaires. Donc quelqu’un pourrait tenter de détourner ces matières pour les utiliser à des fins militaires.”
Les militants écologistes ont été soigneusement tenus à l‘écart du convoi sur la vingtaine de kilomètres séparant l’usine Areva de La Hague du port de Cherbourg.
Ce convoi était escorté par plusieurs centaines de membres des forces de l’ordre et survolé en permanence par un hélicoptère.
Arrivée à Cherbourg de #MOX, combustible contenant du plutonium, pour le Japonhttps://t.co/MYrxBw0pv3#AFP CoupeauChloe photo CTriballeau pic.twitter.com/hw9WtURc7t— AFP Rennes (@AFPRennes) 5 juillet 2017