Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker est sorti de ses gonds, mardi 4 juillet, face à un Parlement européen quasiment désert à Strasbourg. Sur les 751 députés que compte le Parlement européen, seule une trentaine d'entre eux étaient présents, alors que l’hémicycle était censé se réunir en session plénière pour se consacrer au bilan de la présidence maltaise de l’UE, en présence de Joseph Muscat, Premier ministre de Malte. Un manque de "sérieux" pour Jean-Claude Juncker qui, au cours d’une joute verbale avec le président italien du Parlement Antonio Tajani, a invité l’institution à "respecter aussi les présidences des petits pays". "Si M. Muscat était Mme Merkel ou M. Macron, la salle serait comble", a-t-il asséné.