Le MOX d’Areva en route pour le Japon. Sous bonne escorte, un convoi de combustible nucléaire a fait le trajet sans encombre entre la Hague et le port de Cherbourg, où il a été chargé sur des bateaux à destination d’une centrale japonaise de Takahama. Ces cargaisons de 100 tonnes chacune environ étaient accompagnés d’innombrables véhicules de polices et gendarmerie qui ont sillonné le secteur. Le Mox est un mélange d’uranium appauvri et de plutonium recyclé, considéré comme dangereux.
“_Ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a énormément de dispositifs de sécurité à bord. Par ailleurs, les navires sont escortés par des unités spéciales de la police britannique qui sont à bord, et les navires voyagent à deux”, a expliqué le directeur général de la société publique britannique “International nuclear service” ou INS France.
Seul un petit groupe de manifestants écologistes attendaient le convoi à Cherbourg.
“Stop plutonium.” Une trentaine de manifestants protestent à Cherbourg contre ce sixième convoi de #Mox depuis 1999. pic.twitter.com/pF2oR3eD29— fabien magnenou (@fmagnenou) 4 juillet 2017
Le groupe français assure être au-delà des directives de sécurité pour le transport des matières fissiles établies par l’AIEA.
Depuis 1999, c’est la sixième fois qu’Areva expédie du Mox au Japon.
Il faut en général 65 jours de transport pour l’acheminer.
Cherbourg: du MOX, combustible contenant du plutonium, chargé sur un bateau à destination du Japon https://t.co/cSEZtq385M #AFP pic.twitter.com/TXeDayjxii— Agence France-Presse (@afpfr) 5 juillet 2017
Nos emballages, véritables forteresses, conçus pour assurer sûreté transport, répondent aux normes les plus contraignantes de l’AIEA #MOX pic.twitter.com/qX6zM9AYzV— AREVA France (@AREVAfr) 5 juillet 2017