L’interdiction des prénoms amazighs se poursuit au Maroc. Selon les organisations amazighs des juges du tribunal ont privés beaucoupe d'enfants de porter des noms amazighs choisi par leur parents!
Une nouvelle affaire commence et qui en fait n'est qu’un autre épisode dans une longue série d’atteinte aux droits des amazighs les plus élémentaires.
Décidément la liste noire de Driss Basri l’ex-ministre de l’Intérieur est toujours d’actualité et se dresse en garde chiourme d’un temple en débandade qui se barricade derrière un arsenal de lois en vue d’assurer sa survie. Rédhibitoire.
les amazighs ont qualifié ces jugements d’« inique » et « viens de porter atteinte au respect des droits humains et à celui de l’identité plurielle du Maroc qui a des racines amazighs ».
Le choix du nom est un pilier de l’identité des personnes, les en priver par une décision de justice est une mesure arbitraire et discriminatoire.
En 2003, la Fédération internationale des droits de l’Homme avait énuméré les noms amazighs qui n’ont pas eu la bénédiction des services du ministère de l’intérieur au Maroc : en 1998, le prénom Idir a été interdit à maintes reprises à Casablanca, celui de Siman dans la région d’Agadir, Noumidia à Ouarzazat, Sinimane en 1999 à Rabat, Dihija à Goulmina et Fazaz à Khénifra en 2002.
En 2006, M. Omar Derouich s’était vu refuser le nom « Amazigh » qu’il avait élit pour son fils. Le même sort a subi le nom de Sifaw qu’un père de la région de Figuig voulait donner à son fils.
Là-dessus, le message du rigime est clair à tous les parents : pas de noms amazighs