Après avoir passé six mois dans l’espace, à bord de la Station spatiale internationale (ISS), Thomas Pesquet a atterri dans les steppes du Kazakhstan vendredi 2 juin, à bord d’un vaisseau Soyouz avant de se rendre à Cologne, au Centre Européen des Astronautes (ESA) et au laboratoire Envihab, le bâtiment de recherche médicale ultra technique du centre aérospatial allemand (DLR), camp de base des astronautes européens. Mardi 6 juin, il donnait sa première conférence de presse à Cologne.
Il a notamment évoqué la vie à bord de l'ISS et son retour sur terre. Premières impressions ? « Des odeurs auxquelles on n'était plus habituées. Ce qui était drôle, c'est que je sentais même le savon et le déodorant des gens qui étaient venus nous chercher », a-t-il précisé. Le Français se dit également être en manque « de la sensation de flotter ». « ça rend des choses super faciles, notamment pour s’habiller » ou « pour déplacer des charges très, très lourdes ».
A la question « Avez-vous envie de repartir pour un séjour dans l’espace ? », Thomas Pesquet a répondu : « Je ne vais pas y retourner tout de suite, mais je pense qu'on a un côté explorateur, comme les marins en bateau. […] Aller de plus en plus loin, ça m'attire. Retourner dans l'espace, j'en ai envie. C'est une belle aventure humaine ».