Jean-Marc Daniel présente sa note « Dette publique : la mesurer, la réduire »

2017-05-23 300

Retrouvez la note dans son intégralité et gratuitement sur le site de la Fondapol : http://www.fondapol.org/etude/jean-marc-daniel-dette-publique-la-mesurer-la-reduire/
Parmi les problèmes des économistes, il y a la nécessité de s’entendre sur la définition des mots qu’ils emploient et, une fois cette définition acquise, d’être à même d’en donner une traduction chiffrée. En effet, en changeant insensiblement la définition des concepts, on oriente les résultats de l’évaluation si bien que l’on infléchit l’interprétation de la réalité et on modifie les prescriptions de politique économique.
La dette publique n’échappe pas à cette règle. C’est d’autant plus frappant que cette dette est devenue au travers des engagements européens un enjeu non seulement économique mais encore politique. Les Européens se sont mis d’accord sur une définition de la dette qui est désormais utilisée partout, y compris par les pays extérieurs à l’Europe, sous le nom de « dette au sens de Maastricht ». Cette définition est néanmoins accusée tantôt d’être trop générale tantôt d’être trop limitée et in fine de masquer l’ampleur de la détérioration de la situation financière des États.
Le but de la présente note est de faire le point sur le cas de la France en partant de la dette au sens de Maastricht avant de voir comment des évaluations différentes et une définition des contours, autre que celle retenue dans le traité de Maastricht, pourraient en donner une image renouvelée. La conclusion en est que, si une analyse fine de l’outil de mesure est importante, la réalité économique la dépasse pour imposer une évidence : la nécessité d’équilibrer au plus vite les comptes publics.
Cette note a été écrite par Jean-Marc Daniel, Professeur à ESCP Europe et chroniqueur au journal Les Echos.

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