Depuis le coup d'Etat manqué de juillet dernier, 103.000 fonctionnaires ont été démis de leurs fonctions lors de purges. Accusés de "lien avec une entreprise terroriste", ou parfois même sans aucune explication, ils se retrouvent sans travail du jour au lendemain. Une situation encore plus dramatique dans le Sud-Est à majorité kurde, qui concentre la plus grande partie de ces purges.