18h07: Le président de la commission d'investiture de La République en Marche (REM), le parti d'Emmanuel Macron, a lancé vendredi un avertissement à François Bayrou sur les "lignes à ne pas franchir" après les critiques émises par le leader du MoDem sur la liste des candidats investis pour les législatives. Crispations.
17h38: Ces investitures, "c'est une opération recyclage du Parti socialiste. La grande lessiveuse. Je ne laisserai pas faire ça", confiait le maire de Pau jeudi soir, à L'Obs, s'émouvant de la présence, sous l'étiquette En Marche, de "tous les candidats repoussoirs du PS".
La colère de l'entourage du Béarnais, est d'autant plus vive que, à l'occasion d'un déjeuner mercredi, Emmanuel Macron et François Bayrou se sont mis d'accord sur une liste "bien plus conséquente", comme l'explique une responsable du mouvement.
"Tout a changé en moins d'une journée. Mercredi, on évoquait encore entre nous 113 candidats Modem investis. Jeudi matin, nous n'étions plus qu'à 40, raconte cette source à Europe 1.
16h23: Les relations entre les deux mouvements, qui ont noué une alliance en février en vue des scrutins des 11 et 18 juin, se sont brusquement crispées jeudi soir après l'annonce des noms des candidats qui concourront sous les couleurs de REM.
S'estimant lésé, François Bayrou a prévenu que cette liste ne pourrait en l'état avoir l'assentiment de son mouvement et a convoqué en urgence un bureau politique, qui se tiendra vendredi à 19 heures.