La circulation automobile a été coupée sur le carrefour permettant d'accéder au boulevard périphérique et à l'autoroute A1 pour permettre l'évacuation des tentes installées entre les différentes voies d'accès à la capitale.
Plusieurs centaines d'Afghans et de Soudanais vivaient depuis des semaines sur ces campements, qui se sont constitués à quelques dizaines de mètres du centre de premier accueil pour migrants, devenu depuis la destruction du camp de Grande-Synthe (Nord) le principal dispositif de transit en France.
Ces "campements illicites" présentent "des risques importants pour la sécurité et la santé de leurs occupants comme des riverains", plaident les préfectures de police et d'Ile-de-France dans un communiqué commun.
Outre les conditions sanitaires très dégradées, avec des tentes installées entre les multiples voies de l'autoroute A1 et du périphérique, la tension inquiétait aussi les pouvoirs publics du fait des rivalités entre Afghans et Soudanais, notamment pour entrer au centre de préaccueil.
Une rixe brutale avait éclaté en pleine nuit mi-avril, faisant plusieurs blessés légers