En 2012, par une anaphore, François Hollande aura marqué l’histoire des débats télévisés d’entre-deux tours d’une élection présidentielle. Son «[px_nbsp:nbsp]moi président[px_nbsp:nbsp]» restera célèbre.
« Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Élysée. Moi président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur. Moi président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti, dans un hôtel parisien. Moi président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante, je ne nommerai pas les membres du parquet alors que l’avis du Conseil supérieur de la magistrature n’a pas été dans ce sens » avait-il attaqué.
«[px_nbsp:nbsp]Moi président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserai ça à des instances indépendantes. Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire » avait-il poursuivi. Une tirade qui avait fait beaucoup de mal à Nicolas Sarkozy... battu quelques jours plus tard.