Depuis quelques jours, la CGT de Philippe Martinez a appelé à « faire barrage à l’extrême droite » sans inviter à voter pour Emmanuel Macron. Jean-Pierre Elkabbach a demandé à Philippe Martinez de préciser cette position, mais le face à face s’est tendu.
« Ça veut dire que pour la CGT, un Macron et Marine Le Pen, ce sont les deux faces du même mal ? » a demandé le journaliste. « Non vous n’avez pas compris, ce que je vous disais, non » a répondu le secrétaire générale de la CGT. « C’est parce que vous n’avez pas l’audace d’aller au bout de votre choix» a alors dit Elkabbach qui lui a demandé son choix personnel entre les deux candidats. « Comme vous avez invité le secrétaire général de la CGT, le secrétaire général de la CGT, il donne la position de la CGT. Le citoyen Philippe Martinez, vous ne l’avez pas invité, le 7 mai, il fera ce qu’il voudra » a lancé sèchement Martinez.
« Le choix le 7 mai, parce qu’on fait une différence entre un parti raciste, autoritaire, qui remet en cause les libertés syndicales et des partis républicains, nous notre position, ce n’est pas de dire : "c’est la même chose". Mais en même temps, on est exigeant, on est exigeant » a-t-il fini par préciser ajoutant : « Il n’y a aucune part d’humanité et aucune valeur que nous partageons avec Marine Le Pen. Aucune ». « Aucune voix au deuxième tour pour le Front national » a fini le leader de la CGT.