La Révolution des œillets célébrée en musique dans les médias français

2017-04-26 46

«Grândola, ville brune / Terre de fraternité/ C’est le peuple qui commande/ En toi, ô cité». Le 25 avril 1974, c’est une chanson qui donnait le signal de la fin de quarante et un ans de dictature au Portugal. Peu après minuit, Radio Renascença diffusait sur ses ondes Grândola Vila Morena, une chanson interdite de José Afonso, surnommé Zeca. Au petit jour, le peuple Lisboète fêtait la fin du pouvoir de Salazar à coups de fleurs plutôt qu’à coups de canon. Le journal Libération est revenu hier, jour de la date anniversaire de la célèbre Révolution des œillets, sur cette chanson symbolique et sur son auteur, ancien instituteur élevé en Angola et au Mozambique, plusieurs fois arrêté par la Pide - la police politique - qui a su braver la censure.
De même, France Musique a remis à l’honneur, avec une playlist sur internet, le fado. Le fado qui, d’un instrument du régime salazariste permettant de manipuler le peuple en valorisant un chant triste et misérabiliste deviendra le symbole de l’émancipation de la société portugaise