Même si on a moins de chance au départ, on n’est pas voué à échouer parce qu’on est issu d’un milieu social défavorisé. L’inspection académique du nord a établi que certaines écoles primaires avaient de très bons résultats avec leurs élèves. Malgré tout.
Nous nous sommes rendus dans un établissement d'Escaudain, à la recherche de ces petits trucs qui font la différence. Il n’y a pas de recette toute faite pour qu’une école fonctionne. Mais une alchimie à trouver.
À l'école Victor-Hugo, à Escaudain, ça fait trois ou quatre ans que les professeurs n’ont pas changé. Ils sont jeunes mais pas trop, genre la trentaine. Et ils s’apprécient. Se voient à l’extérieur : « Nos maris en ont un peu assez de nous entendre parler de l’école sourient de bon cœur Corinne et Sylvie, respectivement Madame Brasdefer et Madame Bédart pour les élèves.
À la question : « pourquoi dans votre école, ça marche ? », on met en avant la « cohésion » et le « dynamisme de l’équipe ». Une équipe qui bosse ensemble, ce sont des instituteurs qui parlent des élèves, de leurs difficultés, des frères et des sœurs. Des problèmes d’une famille. Mais ce sont aussi des professeurs qui articulent leur travail.
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