C’est un véritable bain de sang qui a eu lieu en Syrie. Au moins 43 personnes, une centaine selon certaines sources, ont été tuées, dans un attentat-suicide. Un kamikaze a fait exploser son véhicule piégé, contre les bus chargés de l‘évacuation de milliers d’habitants venant de quatre localités assiégées.
Un accord conclu en mars prévoit le déplacement de 30 000 personnes, civils et combattants.
Vendredi, plus de 7.000 personnes, avaient été emmenées dans ces 75 bus. Le convoi avait ensuite été bloqués en raison de désaccords. Après l’attentat l‘évacuation a repris.
Ce processus, quitter sa maison, c’est déjà un traumatisme. Il est considéré par l’opposition comme des “transferts forcés”, constituant “des crimes contre l’Humanité”.