Il existe des points communs entre Le Havre et Brasilia. C’est en tout cas sur ces points de ressemblance que l’artiste Delphine Boeschlin s’est focalisée lors de son travail photographique. Selon le journal Paris-Normandie, elle vient d’être retenue parmi huit créateurs havrais pour une des résidences artistiques à l’étranger après avoir établi un pont architectural dans ses créations graphiques et photographiques entre Le Havre et Brasilia. « Résidente au Havre depuis 7 ans, Brasilia m’attire pour les liens architecturaux forts qui unissent les deux villes. Par leur histoire, leur architecture et leur situation géographique… elles font apparaître des passerelles visuelles qui seront pour moi une formidable source de matière à travailler et à échanger», a-t-elle déclaré lorsqu’elle a commencé son travail sur le site de la bande des havrais.fr . Elle poursuit : « En arrivant à Brasilia, je ressens la grandeur, la désuétude, l’utopie sapée, récupérée et réinvestie par les habitants. C’est dur. Cette ville est dure. Comme le béton. Je me suis dit que je ne pourrai jamais me sentir bien ici. Brasilia s’éprouve, comme on éprouve Le Havre ». Brasilia-Le Havre seront sœurs de béton pour les 500 ans, titre Paris-Normandie.
