Le Yémen est plus instable que jamais, deux ans après le début de l'intervention militaire d’une coalition arabe dirigée par l'Arabie Saoudite. Cette monarchie du Golfe bénéficie des transferts d'armes "made in France". Au risque d'être utilisées pour commettre des violations graves des droits humains, estime Amnesty International. L'organisation de défense des droits de l'homme appelle à un embargo sur les ventes d'armes aux belligérants et interpelle les dirigeants français.
Quelles sont les craintes d’Amnesty International dans ces ventes françaises ? A combien s’élève le nombre d’armes françaises en circulation dans cette guerre et quels sont les principaux clients de la France en termes de vente d’armes ?