Prostituées de l’underground viennois des années 1910, jeunes mannequins qui posent les jambes écartées, scènes de masturbation : en quelques années, Egon Schiele, mort à 28 ans en 1918 a produit une œuvre d’un érotisme révolutionnaire pour son temps.
Ce goût de la licence, qui explique en partie son succès contemporain, est particulièrement visible dans la retrospective de ses dessins, gouaches et aquarelles au palais de l’Abertina à Vienne jusqu’au 18 juin 2017.
En dix minutes, le critique d’art Hector Obalk, auteur de la série documentaire Grand’Art sur Arte et de Aimer Voir (Hazan), une introduction à l’histoire de la peinture, vous fait découvrir cette exposition, révélant au passage les forces et les faiblesses de la technique de Schiele.