Contester les faits reprochés. C'est la ligne de défense opérée à la fois par François Fillon sur le possible emploi fictif de sa femme Penelope, mais également par Marine Le Pen, quelques jours plus tôt, sur les soupçons d'emplois fictifs de ses proches. Pour le candidat républicain, mis en examen le 15 mars prochain, "par le choix de ce calendrier, ça n'est pas (lui) seulement qu'on assassine, c'est l'élection présidentielle". Même rengaine du côté de la candidate frontiste qui considère que cette enquête ne doit pas "venir perturber la campagne présidentielle car c'est
un moment démocratique".