"Je n'accepterai jamais que l'on puisse mettre en cause les fonctionnaires au prétexte qu'ils appliquent la loi et qu'ils font en sorte que la justice puisse travailler", avait déclaré lundi François Hollande. Une réaction au meeting de Marine Le Pen, la veille à Nantes, et au cours duquel la candidate à la présidentielle s’était adressée à eux et à leur responsabilité face "à qui un personnel politique aux abois demande d'utiliser les pouvoirs d'État pour surveiller les opposants, organiser à leur encontre des persécutions, des coups tordus". Le Syndicat de la Magistrature avait également dénoncé "les manoeuvres de déstabilisation de la justice". En visite au Salon de l’agriculture, ce mardi, Marine Le Pen a répondu et au chef de l’Etat, et au syndicat.