Bonjour et Bienvenue dans ce magazine alerte export de février 2017. Au sommaire : un point avec CCI France International sur le marché Mongol, le CETA adopté par le parlement européen mais controversé, le bilan négatif du commerce extérieur français, une révolution à venir pour les exportateurs, et enfin les évènements à ne pas manquer les prochaines semaines.
Comme à l’habitude, on écoute tout de suite un représentant de CCI France International nous délivrer son point de vue sur un marché. En ce mois de février, Adam Koulaksezian - Directeur Exécutif de la CCI Franco-Mongole évoque le climat des affaires et les secteurs porteurs de ce marché encore trop méconnu.
Le traité du CETA, accord de libre-échange transatlantique entre l'Union européenne et le Canada a été adopté le 15 février par le parlement européen et devrait commencer progressivement à entrer en vigueur à compter du mois d’avril. Qualifié par le gouvernement français en tant que « l'un des meilleurs accords jamais négociés par l'Union européenne", le CETA a pour objectif de dynamiser les échanges entre l’UE et le Canada et devrait générer une augmentation du PIB européen de 12 milliards d’euros. Malgré ces belles perspectives, il ne fait pas l’unanimité. Les principaux reproches qui lui sont faits reposent sur la libéralisation économique qu’il pourrait entraîner. On citera notamment la colère des agriculteurs qui craignent une concurrence déloyale de leurs homologues canadiens quand ce traité les autorisera en relevant les quotas, d’exporter 10 fois plus leur viande bovine…Mais à ce jour rien n’est encore acquis puisque même si le CETA a été adopté par le Parlement européen, il faudra attendre l’accord absolu des 38 parlements nationaux et régionaux pour qu’il soit définitivement entériné.
Le bilan du commerce extérieur français annoncé par Matthias Fekl, son secrétaire d'Etat, le 7 février est mauvais. Ainsi à fin 2016 le déficit commercial des biens est désormais égal à 48,1 milliards d'euros, soit 2,5 milliards d'euros de plus qu’en 2015. Des chiffres qui s’expliquent en partie par les contre-performances de secteurs d’activité habituellement très contributifs à savoir : l'aéronautique, l'automobile et l'agriculture. Des explications certes, mais pas de remèdes à la clé…la conclusion de Matthias Fekl : « Le rétablissement prendra bien plus qu’un quinquennat »…et une question qui revient encore et encore : « Comment font les Allemands eux qui sur la même période annoncent 234 milliards d'euros d’excédent commercial ? ».
Peut-être une révolution pour les exportateurs à compter du deuxième semestre 2017... En effet, une solution de suivi des transactions à l'international pour les PME et ETI qui permet de dématérialiser les crédits documentaires et autres outils de financement du commerce international commence à être proposée par 7 banques partenaires à l’initiative de la banque belge KBC, comme Deutsche Bank, HSBC, la Société Générale, Rabobank, UniCredit, et la banque d'inv