Ancienne malade d'un cancer du sein puis de l'utérus, Nathalie Ferlay, commerciale dans le transport, a subi plusieurs refus des banques lorsqu'elle a souhaité renégocier son prêt immobilier. "J'ai fait déjà deux demandes à deux gros groupes. Et ils ont refusé sans explication (…) On nous interdit de faire un projet. Il n’y a aucune empathie", explique-t-elle. Pour lutter contre cette injustice, le droit à l'oubli est entré en vigueur ce mardi. La disposition permet aux anciens malades de cancers et de l'hépatite C qui n'ont pas fait de rechute depuis 10 ans, de ne plus mentionner leur passif médical lors d’une demande d’assurance emprunteur.